AIGLES DECAPITEES (LES)
Les éperons d'or

Hughes connaît maintenant ses origines bâtardes grâce aux aveux de son compagnon d’armes, Sygwald. Ayant été manœuvré par celui-ci, l’héritier sans nom fuit son ancien ami pour tenter de délivrer la belle Alix captive d’Eudes de Cuzion.
Grièvement blessé à cette occasion, il se réveille à l’abbaye de Fontgombault trois mois après les faits.
Mais que sont devenus Alix et Sygwald ?
Saturnin, moine du lieu sacré qui a vaillamment soigné Hughes pendant sa convalescence et qui suscite de la suspicion, va lui fournir les réponses.
Par ailleurs, la rivalité entre Alphonse, frère du Roi Louis IX, et le Comte de Lusignan atteint son paroxysme présageant un affrontement guerrier.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AIGLES DECAPITEES (LES) #3 – Les éperons d’or

Onze mois après la sortie du tome 2, voici la suite des péripéties de notre bon Hughes, tiraillé dans ses sentiments pour Alix, la fille d’Enguerran, et déçu par la machination fomentée par Sygwald.
Dans un contexte collant à la réalité historique (nous sommes en 1242 sous le règne de Louis IX dit Saint-Louis), Patrice Pellerin nous entraîne plus profondément au sein des querelles entre comtés où les principaux acteurs de ces territoires doivent prendre une position claire et définitive vis-à-vis du frère du Roi, Alphonse.
A l’intérieur de ce cadre authentique où la bestialité, l’hypocrisie et la dénonciation sont monnaie courante, l’auteur nous narre, dans le présent récit servi par des dessins énergiques de Jean-Charles Kraehn, une fiction portant sur l’émergence d’un amour difficile voire impossible entre deux êtres que tout semble vouloir séparer.
De même, on trouvera de nobles sentiments en certains personnages hormis nos deux héros (Hughes et Sygwald) tel que le messager espion de Blanche de Castille, la mère du roi, qui au mépris de sa vie veut faire éclater la vérité sur un complot contre le souverain lui-même.
Cet album clôt l’aventure chevaleresque d’Hughes qui a débutée avec le premier tome mais laisse la porte ouverte à une suite que l’on souhaite aussi prenante.

Par Phibes, le 6 avril 2007

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