AIGLES DECAPITEES (LES)
L'héritier sans nom

Enguerran, le Seigneur de Crozenc est toujours à la recherche de Hughes et Sygwald, deux étranges jongleurs qui se sont échappés de la forteresse et qui sont injustement accusés du meurtre d’un représentant d’Alphonse Comte de Poitou et d’Auvergne et propre frère du Roi, Louis IX.
Tandis qu’Alix doit quitter Crozenc pour servir Jeanne, l’épouse d’Alphonse, le cadavre de Sygwald est apporté à Enguerran.
Hugues, quant à lui, apprend incidemment et avec regrets le décès de son camarade. Dépité, tenaillé par la faim et en proie à de multiples questions, il ne peut trouver son salut que dans la fuite.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur AIGLES DECAPITEES (LES) #2 – L’héritier sans nom

Suite des aventures tumultueuses de nos deux héros, Hughes et Sygwald, qui briguent le renversement du Seigneur de la citadelle de Crozenc.
Encore une fois, nous sommes absorbés par l’histoire tragique qui nous est contée à tel point que les 46 pages de cet album, pourtant riches en dialogues, sont parcourues dans un temps record.
Aucun répit n’est accordé au lecteur qui pourra trouver, dans cet opus, son bonheur à étudier les différentes facettes des personnages récurrents. Entre autres, la fourberie, la quête de justice, la soif de richesses, la couardise sont à relever.
Ce tome nous permet d’en savoir d’avantage sur l’objet de la quête des deux pseudos jongleurs qui s’avère être une surprise de taille pour Hughes et nous-même lecteur. Enfin, le secret relatif aux origines d’Hughes va être dévoilé !
De plus, une suite à ces aventures se profile à la fin de ce tome concernant les conséquences de la capture d’Alix par Eudes de Cuzion, frère bâtard de Ravenaud, le vassal d’Enguerran.
Conformément au tome précédent, la qualité graphique de Jean-Charles Kraehn est au rendez-vous. Les paysages de la Creuse sous la neige sont un régal pour nos yeux. Les personnages sont admirablement réalisés et en perpétuels mouvements.
Les couleurs exécutées par Jean-Jacques Chagnaud sont d’une sobriété telle que, tirant vers le gris, elles nous donnent l’impression de froidure.

Par Phibes, le 4 avril 2007

Publicité