AIGLE A DEUX TËTES : EAGLE (L')
Double jeu

1942, un terrible combat aérien a eu lien entre américains et allemands. Lorsque Hans Raeder, l’as de la Lutwafe, passe au dessus du B17 que pilote James O’Brady, il se passe un étrange phénomène… A son réveil, Hans se retrouve dans le corps de James, il est un peu perdu. Ses collègues pensent qu’O’Brady a été touché lors du choc. Hans décide de se mettre en quête de l’origine de cette malédiction pour pouvoir réintégrer son corps originel. Pour cela, il doit aller aux îles Samoa, pour y retrouver un certain Saloisi. Malheureusement, il doit d’abord retourner aux USA, où il en apprend un peu plus sur ce James O’Brady en rencontrant sa famille. Il croise le lieutenant colonel M.Tatanka qui trouve que quelque chose cloche chez O’Brady, mais Hans assassine l’officier américain…

Par berthold, le 2 avril 2018

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Notre avis sur AIGLE A DEUX TËTES : EAGLE (L’) #2 – Double jeu

L’Aigle a deux têtes, c’est deux séries jumelles : Eagle et Adler. Chacune adopte soit le point de vue d’un soldat américain ou d’un soldat  allemand, durant la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs ont ajouté un brin de fantastique pour pouvoir mettre en place cette situation mystérieuse qui fait qu’un officier de la Lutwave se retrouve piégé dans le corps d’un pilote de bombardier américain, et vice-versa.

Le second tome d’Eagle permet de voir comment Hans Raeder, l’as de la Lutwafe, antisémite et nazi, réagit dans le corps de l’américain. Déjà, il ne faut pas qu’il se fasse remarquer et qu’il comprenne la situation. Il doit trouver une solution pour retrouver son corps. En attendant, il doit apprendre qui est O’Brady pour agir comme lui et surtout, pouvoir voler à nouveau. Sauf qu’il commet quelques erreurs qui lui attirent quelques soucis. Le scénariste montre aussi les réactions de la famille et des amis d’O’Brady face à cette situation.
Wallace nous montre aussi ce que devient Seamus O’Brady, le père de James qui est resté fidèle aux allemands et qui se trouve en Espagne. C’est l’occasion de voir l’amiral Canaris, mais aussi Goering qui joue un sal tour à Seamus.

Cette intrigue tient bien la route, ou plutôt le vol. Outre ce suspense, on est comblé par les excellents combats aériens, on est trimballé sur plusieurs fronts. Le final nous entrainant sur les sables du désert de l’Afrique du Nord, avec quelques surprises.

Le dessin de Juilen Camp est très efficace. Il nous propose de belles scènes aériennes, mais surtout il fait ressortir les émotions des personnages et donne du rythme aux passages où les protagonistes passent du temps à discuter.

Une belle réusite, passionnante, qui ne nous laisse pas indifférent. 
Avant d’attendre la sortie du troisième (et dernier) opus, je vais m’atteler à la lecture d‘Adler, pour voir ce que devient James, dans le corps d’Hans.

Par BERTHOLD, le 2 avril 2018

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