AIGLE A DEUX TÊTES : ADLER (L')
Le Choix du Mensonge

1917, Hans Raeder est un jeune allemand qui a perdu son père lors d’une bataille sur le front, dans les tranchées. Il vient aussi de voir mourir son jeune frère de la grippe espagnole. Il vit avec sa mère. Partout, il raconte que son père est décédé dans un combat aérien et qu’il était le plus grand des pilotes. D’ailleurs, c’est ce qu’il compte bien faire plus tard. Il est bon élève et commence à se faire de l’argent de poche en travaillant pour le docteur Wisberg. Un jour, il fait la connaissance de Mme Wissberg, une très belle femme qui ne le laisse pas insensible. Pendant ce temps, en Allemagne, le parti Nazi commence à bien s’implanter. Les idées ne vont pas déplaire au jeune Hans qui commence à apprendre à piloter.
Lorsque la guerre arrive, Raeder est capitaine et est un pilote reconnu. Il a fait parti de la Légion Condor. En septembre 1942, il part en mission pour intercepter un groupe de bombardiers ennemis qui vient de faire des dégats sur la base navale de Brest…

 

Par berthold, le 24 septembre 2017

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Notre avis sur AIGLE A DEUX TÊTES : ADLER (L') #1 – Le Choix du Mensonge

Adler, Patrice Buendia et Damien Andrieuest, l’autre série lié à L’Aigle a deux têtes. Elle est le pendant allemande de Eagle.

Et c’est dans ces pages, que nous voyons que les deux titres sont étroitement lies. Ce premier tome d’Adler reprend le même principe qu’Eagle.
Nous partons de la Première Guerre mondiale pour voir ce qui est arrive au père des deux héros et ce que cela entraine par la suite. Alors que dans Eagle, le héros gagne en sympathie, ici, plus nous avançons dans le récit, plus nous détestions ce Hans. D’un gosse bien sympa, qui ment au sujet de la mort de son père, il se transforme en une sorte de monstre qui déteste les juifs. N’est ce pas pour se venger du départ de Mme Wissberg pour les USA ? Il va même faire du mal à son meilleur ami qu’il dénonce pour homosexualité et qui est envoyé dans un camp de redressement. Et ce n’est rien avec la façon dont il traite sa mère.
Nous découvrons cette étrange objet qui a perturbé le jeune américain dans la première partie d’Eagle. Et la fin de ce tome nous en apprenons un peu plus sur ce qui a pu arriver aux deux jeunes pilotes.
Buendia signe là un bon récit, prenant et intéressant.

Quand à la partie graphique, elle est confiée à Damien Andrieu qui fait du bon boulot, que ce soit sur le dessin, mais aussi sur les couleurs. Ce qui est intéressant à voir dans ce tome, c’est le mélange avec de vieilles planches de BD datant des années 30-40. Les scènes avec les avions sont très réussies.

Vivement avril 2018 pour découvrir ce qui nous attend dans les deux prochains épisodes d’Eagle et d‘Adler.

 

Par BERTHOLD, le 24 septembre 2017

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