AGENT (L')
Initiation

Suite à une de ses intuitions qui devrait lui permettre de stopper un très gros trafic d’herbes inconnues, le lieutenant Rhym a pris en filature un trafiquant dans le métro parisien. Une fois l’échange effectué, la jeune policière fait face à un autre dealer qui sortant son arme abat l’homme qui lui a remis une enveloppe. Rhym se lance à sa poursuite après avoir reçu une grosse poignée d’herbes dans la figure. A la suite d’une course effrénée et d’un face-à-face incroyable, l’inspectrice est mise sur le carreau. Elle découvre alors que dans son entourage, tous les gens sont totalement éperdus, sans souvenir.

A quelques kilomètres de Paris, la police encercle une maison dans laquelle un forcené menace de tuer sa famille. Sébastien Ferrant, se disant de la DGSI, rejoint les forces de l’ordre et s’engage immédiatement dans la maison. Plutôt qu’intervenir directement sur le furibond, il fonce dans sa chambre, soulève le lit et retire du plancher une poupée vaudou. Une fois le clou retiré de cette dernière, l’homme s’effondre. Quel est le lien entre Rhym et le mystérieux Ferrant ? Ne serait-ce pas de la sorcellerie ?

Par phibes, le 26 décembre 2019

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Notre avis sur AGENT (L’) #1 – Initiation

La toute récente collection Grindhouse de chez Glénat qui regroupe des albums dédiés aux univers de genre compte une série de plus après Amazing Grace, Silencio et Snow blind. L’agent, pour la nommer, se veut nous entraîner dans un thriller qui a la curieuse particularité de faire le mix entre le genre policier et la sorcellerie.

C’est Mathieu Gabella, scénariste averti à l’origine d’autres sagas comme Le Bourreau, 3 souhaits… qui mène les péripéties. Une chose est sûre, c’est que l’artiste a souhaité jouer la carte de la surprise en nous entrainant dans des circonvolutions hors norme. Dès le départ, il frappe fort. La course-poursuite dans laquelle s’est lancée la jeune lieutenant Rhym marque carrément notre entendement en se finissant sur une tonne de questions. De même, l’intervention de Ferrant conforte le fait que nous sommes dans une équipée fantastique où la normalité a été totalement éludée.

Fort de cette ambiance ô combien oppressante et assurément ensorceleuse, on se laisse porter par les évènements qui semblent nous dépasser. Au fil des pages, au sein des dialogues, des indices apparaissent et nous permettent de mieux assimiler ce qui se passe autour du duo Rhym/Ferrant et surtout de comprendre de quelle initiation il s’agit. Les rebondissements sont de taille, l’action est pratiquement omniprésente dans des effets d’une grande violence. Aussi, on ne s’ennuie pas une minute et on avale les quelques 120 pages goulument.

De son côté, Fernando Dagnino remplit sa part de contrat avec honneur. Son travail éclairé se nourrit d’un réalisme envoutant, associé à une énergie, à un rythme qui se veulent profitables dans les nombreuses scènes d’actions. Son trait se révèle dans une belle noirceur et plante un décor ambiant accrocheur que le coloriste Carlos Morote sublime remarquablement.

Une première partie qui a l’avantage de planter un décor extraordinaire jusqu’à devenir addictif. Vivement la suite !

Par Phibes, le 26 décembre 2019

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