AGENCE (L')
La dynastie De Wilde

Le 20 mai 2010. Le Palais de Tokyo, le musée d’art moderne de la ville de Paris.
Un vol a eu lieu. Le malfrat s’est emparé de cinq toiles de maîtres signés Picasso, Modigliani, Fernand Léger, Matisse et Braque. La police n’a aucune piste.

Dix-huit mois plus tard, au Palazzio Gotto, à Venise. Le professeur Raffaello Di Gotto apprend que la police française a arrêté l’un des complices du vol et que les tableaux auraient été détruits. Raffaello appelle lke et lui dit qu’il doute de la disparition des œuvres.
A New-York, il a réuni son équipe, le MX22 ainsi que le lieutenant Li Liang de la Sureté Publique de Hong-Kong. Ils doivent retrouver à bord d’un navire, le "Tao Qi", le trésor du tombeau des empereurs Hang qui a été pillé il y a quelque années. L’opération se déroule plutôt bien. L’Agence arrive à retrouver le trésor. Malheureusement, un sniper abat le lieutenant Qi. Le soir même, Di Gotto emmène Mary dans un vernissage dans une Galerie d’Art de la 5ème Avenue, chez De Wilde. Mary qui ne supporte pas ces mondanités, fuit la foule et flâne dans les appartements de De Wilde. Dans son bureau, elle fait une découverte dont elle va vite faire part à ses collègues du MX22…

 

Par berthold, le 20 mars 2013

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Notre avis sur AGENCE (L’) #6 – La dynastie De Wilde

C’est quand même bien qu’il existe des séries comme l’Agence.
Ce sont des thrillers qui nous entrainent dans des milieux méconnus du grand public. Ici, c’est le milieu de l’art. On y suit un groupe de professionnels, une Agence spéciale, le MX22, qui est chargé de retrouver les oeuvres d’arts qui disparaissent à travers le monde.
Chaque tome de cette série se lit comme des one-shot. C’est aussi un de ses avantages.

L’Agence est née de l’imagination de Jean-Claude Bartoll, l’auteur d‘Insiders et de Diamants. Comme dans la plupart de ses séries, le lecteur y voit le travail recherché, documenté du scénariste où rien n’est laissé au hasard.
Cette fois-ci, Bartoll part sur les bases d’un vol de tableaux à Paris. Et dix-huit mois plus tard, nous retrouvons les membres de l’Agence à New York pour une autre affaire qui les emmene vers la trace de ces fameuses toiles de maîtres.
Jean-Claude Bartoll signe là encore un récit au suspense bien construit, aux péripéties et aux rebondissements nombreux. Je trouve d’ailleurs que cette série s’affine de plus en plus au fil des numéros. J’avais bien apprécié le tome précédent et là, je trouve celui ci encore meilleur ! Il est vrai qu’avec une bonne intrigue, bien construite, bien menée, on y trouve notre compte.
Ce tome 6, outre un suspense tendu, propose quelques moments de détente, d’humour mais aussi d’émotion. La mort du lieutenant Qi va surement avoir quelques répercussions concernant l’avenir du professeur Di Gotto. Mais n’en disons pas trop à ce sujet.

Le graphisme de Frisco est diablement efficace aussi. Son trait est vraiment réaliste et fouillé. Tout comme les diverses scènes d’actions qui alimentent ce tome 6, qui nous donnent de bon spectacle. Frisco est vraiment un dessinateur à surveiller.
Les couleurs de Francis Khattou donnent aussi un ton réaliste à cette série. L’artiste nous offre quelques belles pages grâce aux choix des couleurs.

La dynastie De Wilde est encore une excellente surprise.
Bartoll écrit de l’excellent divertissement qui nous fait découvrir un milieu peu connu, mais intéressant à plusieurs niveaux. Je ne peux que vous inviter à vous lancer sur cette série.

Affaire à suivre !

Par BERTHOLD, le 20 mars 2013

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