La vraie vie d'Agatha Christie

Le 03 décembre 1926, Agatha Christie disparait. On retrouve sa voiture près d’un étang. Al’intérieur du véhicule, la police retrouve son manteau et ses papiers, mais aucune trace de la romancière. La police soupçonne son mari de ne pas être étranger à cette brutale disparition, la presse fait sa une de ce fait d’hiver et les plus hautes instances de l’état s’inquiètent.
Au même moment, dans un petit hotel d’Harrogate, une femme prend une chambre et s’inscrit sous le nom de Theresa Neele.

Par olivier, le 11 septembre 2014

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Notre avis sur La vraie vie d’Agatha Christie

Agatha Christie, la seule femme à qui le crime ait jamais profité. Personne n’ignore le nom de cette romancière, si ce n’est pour en avoir lu les romans, du moins pour en avoir vu une adaptation au cinéma ou à la télé.
Elle a inventé Hercule Poirot, Miss Marple et, Tommy et Tuppence, des détectives issus de son imagination fertile et qui sont, encore aujourd’hui, aussi célèbres qu’elle.
Elle est certainement la plus connue des écrivains au monde, mais elle n’avait pas jusqu’à présent, fait l’objet d’une biographie en français. C’est maintenant chose faite avec Anne Martinetti et Guillaume Lebeau qui nous dévoilent une romancière moderne,une bourgeoise aventurière.

Par petites touches, nous entrons dans l’intimité d’Agatha Christie, épouse, mère, écrivain, de son enfance où elle découvre la lecture et rédige déjà quelques contes et nouvelles jusqu’à l’analyse de son processus d’écriture qui nous offrira ces romans et personnages intemporels.

Anne Martinetti et Guillaume Lebeau ont fait le choix, très judicieux, de traduire la vie d’Agatha Christie en un album d’aventures où se mêlent vie privée, voyages et étranges entretiens avec ses personnages. Hercule Poirot, personnage imaginaire, intervient comme un ami, confident , analyste, bousculeur d’idées et de sentiments qu’elle tente vainement de remettre à sa vraie place. Ces échanges irééls, savoureux ou graves, sont certainement les instants où Agatha Christie se dévoile le plus et où les deux scénaristes concentrent leur analyse de la vie et de l’écriture de cette grande dame, au milieu de ses voyages, de ses amours, de ses passions.

L e dessin d’Alexandre Franc évoque avec élégance le charme désuet de l’angleterre et apporte cette fluidité de lecture qui ne nous fait pas lacher l’album.

Une biographie qui se lit avec plaisir, confortablement installé avec une tasse de thé et quelques muffins.

Par Olivier, le 11 septembre 2014

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