AETHERNAM
Livre II - Beltane

 
La police ne s’est pas satisfaite des réponses qu’a produites Dante lorsqu’elle l’a longuement interrogé. Persuadé qu’il n’avait pas livré tous ses secrets, le hargneux inspecteur Delval n’a pas trouvé meilleur moyen pour essayer de tirer les vers du nez de Dante que de l’agresser un soir, dans une petite ruelle.

Mauvaise pioche ! Ngayarrul est intervenue, a tué Delval, puis a mis Dante à l’abri en Aethernam, d’où elle avait surgi. Mais ainsi, trop de trouées entre Aethernam et le monde des hommes s’étaient ouvertes depuis le fameux soir de Halloween, et le déséquilibre s’installait de plus en plus dans l’ordre des choses : Yingalli s’humanisant, Bubbawii s’étant rendu compte qu’il s’était trompé de coupable dans la disparition de l’Air, les éthers considérant chacun différemment l’attitude qu’ils devaient adopter face aux humains…

La disparition du monde des éthers était-elle imminente, maintenant qu’il leur sautait aux yeux que l’Homme, dans son monde, avait pu en maîtriser les pouvoirs au fil du temps ? Dante avait ouvert une brèche… N’était-il pas temps maintenant de la refermer avant que les conséquences soient trop importantes ?
 

Par sylvestre, le 21 février 2012

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Notre avis sur AETHERNAM #2 – Livre II – Beltane

 
Des phénomènes étranges ont affecté différentes personnes qui se sont trouvées trop proches de Dante lorsque dans un moment de déprime, le soir de Halloween, cet homme avait, sans trop savoir comment, ouvert une trouée entre son monde et celui d’Aethernam où vivent les esprits des quatre éléments… Bienvenue dans une série superposant deux mondes parallèles et intimement liés ; bienvenue dans un diptyque qui vous fera – en mode polar – passer de notre bonne vieille planète Terre à un univers autrement plus fantastique.

Le scénario de Samély tend à dessein de très nombreuses passerelles entre le monde des hommes et celui des éthers, mais certains éléments, et notamment les improbables noms des éthers, ne rendent pas aisés les passages d’un système à l’autre. La compréhension de l’histoire s’en trouve en effet mise à mal, réservant la subtilité de son propos et la pleine appréciation du bon huilage de sa mécanique aux seul(e)s lectrices et lecteurs qui auront su ne pas se laisser impressionner par les graphismes pour s’accrocher avant tout aux idées que Samély a voulu dérouler pour eux.

Car oui, les dessins d’Aurélien Morinière sont impressionnants, hissant graphiquement les éthers au rang d’étonnants super héros ! Même si cette débauche d’effets de textures, d’ombres et de lumières sur les sculpturaux corps des esprits du monde d’Aethernam relègue les arrières plans au rang de décors trop vite réalisés et contrecarrant quelque peu la puissance qui se dégage des personnages… Mais l’alchimie entre les deux, même si elle fonctionne, en déroutera sans doute plus d’un, condamnant l’égaré à devoir recommencer la lecture des deux tomes pour enfin profiter pleinement d’un récit, Aethernam, imaginatif et empreint de philosophie.
 

Par Sylvestre, le 21 février 2012

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