ADORABLES
L’important, c’est le dialogue...

Pas facile de voir ses enfants grandir, de les voir s’affirmer de plus en plus, et finalement de les sentir s’éloigner de soi. Il peut arriver plus tôt qu’on ne le croyait, l’âge où on a l’impression d’avoir moins d’emprise sur son enfant. Et le sentiment d’être complètement largués… Mais c’est la vie, et Adorables nous en conte une p’tite tranche.
 

Par sylvestre, le 1 août 2009

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur ADORABLES #1 – L’important, c’est le dialogue…

Plus proche par l’âge de ses "héros" de la série Les gosses que de la série Bébé Blues (bien que cette dernière puisse être un préalable aux deux !!!), la série Adorables traite avec humour les relations parents-enfants de la période où les petits bambins câlins d’hier sont devenus des "presqu’adultes"…

C’est toujours difficile d’être super original lorsqu’on s’attaque à un sujet comme celui-là qui touche un maximum de gens, mais le pari est peut-être alors plus pour l’auteur(e) d’être juste et fin observateur afin qu’on puisse sortir de sa lecture en se disant : "Mais oui… C’est exactement ça !" A cet exercice, l’auteure Anne-Catherine s’en sort pas si mal que ça, mettant en images des situations qui souvent "prêtent à rire, mais donnent à penser" avec un coup de crayon cousin de ceux de Binet et de Bretécher.

Les Adorables ont été créés pour Le Ligueur (l’hebdomadaire de la Ligue des familles) par Anne-Catherine qui collabore aussi au journal Le Soir et à Le Soir Magazine. Ce tome 1 suivi (à la date de cet avis) par au moins 3 autres volumes compte pas moins de 90 pages. Preuve que le sujet est vaste, et qu’avec du recul (parce que je ne suis pas sûr qu’on rie dès le premier soir d’une virée en boîte qui tourne au vomi, par exemple, lorsqu’on est un parent récupérant son rejeton ressemblant plus à une serpillière qu’à un être humain !) preuve qu’avec du recul, disais-je, l’humour sait aussi être un carburant du quotidien !
  

Par Sylvestre, le 1 août 2009

Publicité