ADAMSON
Opération Spitsberg

Londres 1913, un homme, pistolet braqué sur la tempe s’apprête à commettre l’irréparable mais au moment d’appuyer sur la détente deux gentlemen de l’amirauté sonnent à sa porte. Ces deux hommes souhaitent proposer à Sir Henry Adamson de monter une expédition classée secret défense dans le but explorer l’Inconnu. Adamson se prépare donc pour cette mission un peu spéciale qui consiste en fin de compte à traverser une porte dimensionnelle localisée au large du Spitsberg, non loin du cercle polaire arctique. Mais avant même que tout cela n’ait commencé, la veille de son départ, son majordome se fait violemment agressé par une étrange créature insectoïde qui semblait vouloir sans prendre sans nul doute à Adamson. Simple coïncidence ? Difficile d’y croire…

Par melville, le 9 novembre 2009

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Notre avis sur ADAMSON #1 – Opération Spitsberg

Sortie à l’origine aux éditions Robert Laffont en avril 2008, ce premier tome d’Adamson est réédité par Delcourt à l’occasion de la sortie du tome 2. Et on peut d’hors et déjà remercier les éditions Delcourt car cette série s’annonce fort prometteuse.

Sir Henry Adamson, aventurier de l’extrême qui eu ses heures de gloire vit aujourd’hui en retrait de la société dont il se sent exclu. En mal d’aventure et de gloire, la proposition du gouvernement britannique est pour lui une véritable aubaine et l’occasion de renouer avec le bon vieux temps. Mais déjà, alors qu’il n’a pas encore franchit la porte une créature inquiétante et pas franchement sympathique fait son apparition… Pierre Veys, connu notamment pour ses séries humoristiques telles que Baker Street, nous concocte ici un tout autre genre de scénario où se mêlent aventure et fantastique dans une ambiance british du début XIXème ; et bien que ce premier tome ne fasse que poser le décor et présenter les personnages on ressent déjà ce petit quelque chose qui fait les grandes les bédés : une vraie réussite.
Côté dessin, l’histoire est magnifiquement portée par le travail de Carlos Puerta qui marie avec adresse photos retouchées et peinture. Ces planches superbes et l’expressivité naturelle des personnages donnent au récit une dimension indéniablement cinématographique, de ce cinéma hollywoodien des années 60-70 dans l’idée de Lawrence d’Arabie par exemple.

Entrez donc vous aussi dans cette aventure fantastique à l’aube de la première guerre mondiale. Un premier tome vivement conseillé.

Par melville, le 9 novembre 2009

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