ACCORDEUR (L')
Volume 1

Mariano est accordeur de piano, il s’est fait une bonne réputation et il est donc souvent sollicité. Néanmoins, il arrive parfois que ses missions dérapent, surtout quand ses clientes sont jolies et avenantes… Il lui faut alors payer de sa personne, quitte à repartir sans ne rien avoir pu accorder…
Dans ce premier volume, Mariano tombe sur des photos compromettantes et doit satisfaire une belle bourgeoise qui veut lui acheter son silence. Ensuite, il retrouve son ancienne professeur de piano et ses deux magnifiques filles. Il rencontre une jeune adepte religieuse sous l’emprise du cannabis… Puis la belle épouse d’un puissant maffieux qui veut se venger de son mari infidèle… !

Par fredgri, le 10 novembre 2015

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Notre avis sur ACCORDEUR (L’) #1 – Volume 1

Dans ce premier volume, Mariano passe son temps à repartir sans avoir eu le temps d’accorder le moindre piano, chaque visite se termine invariablement par une séance de jambes en l’air. Mais il faut bien admettre que ces clientes sont toutes à tomber, qu’elles ne sont pas farouches pour deux sous et se plient rapidement à l’expertise en profondeur de l’accordeur.

Alors, bien sur, vous vous dites qu’une nouvelle fois ces récits ne sont que des prétextes, certainement, toutefois, je reconnais que Noé glisse aussi beaucoup d’humour dans ces histoires et que très vite on suit avec beaucoup de plaisir ces péripéties qui voient Mariano suivre les évènements comme ils se présentent !
Car le gros intérêt de ce premier volume c’est de présenter des situations légères, complètement décomplexées, une sorte de porno joyeux et assumé ou toutes les héroïnes sont magnifiques, les situations rocambolesques, jouant habilement avec les codes du genre, tandis que Noé s’amuse avec son concept de base en l’écartant systématiquement sans détour !

Pour l’occasion, l’artiste aborde un graphisme numérique assez lâché, ou il démontre une nouvelle fois son incroyable maîtrise des couleurs, des anatomies et de la mise en scène ultra dynamique. Bon, parfois je trouve certaines planches plus brouillonnes, comme par exemple quand il veut animer une succession de pénétrations, sans chichis, les images se superposent, de fondent les unes dans les autres, il ne faut plus chercher de cohérence particulière, c’est du cul sans détour !

Mais comme à chaque fois on ressort de cette lecture avec l’impression d’un voyage léger et torride au côté de cet incroyable artiste, véritable maître du genre !
Vivement la suite !

Par FredGri, le 10 novembre 2015

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