ABIGAEL MARTINI
Abigaël Martini

Attention le monde n’a plus qu’à bien se tenir, une nouvelle enquêtrice arrive dans le milieu de la bande dessinée. Son nom : Abigaël Martini comme sa mère. Son job : Commissaire- stagiaire tout juste nommée, démarrant sa carrière à Paris au commissariat du 17ème district du 78 sous les ordres de Kaspol.
Sa première enquête l’envoie à Marseille, à la suite d’un accident de voiture causant la mort d’un homme dont on découvre qu’il était déjà mort.
Les imbroglios s’enchaînent vite, la jeune Abigaël ne s’en laisse pas compter et va prouver à sa hiérarchie qu’elle peut tout autant que ses collègues masculins remonter une piste et découvrir la vérité.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ABIGAEL MARTINI #1 – Abigaël Martini

Thomas Azuélos tout récemment édité par Carabas pour une belle histoire d’amour : « Akhenaton », récidive et sort ce mois ci un nouvel album de bande dessinée de 96 pages entièrement en n&b. Changement de registre total avec l’arrivée de sa nouvelle héroïne, silhouette fine et élancée, le ton pincé, le chignon bien mis.

Le dessinateur s’amuse et enchaîne les styles comme un poisson dans l’eau. De nombreuses inspirations sont visibles notamment celle de Munoz. (Voir la planche 45 par exemple).
Le résultat est amusant mais il est difficile de le situer graphiquement parlant.

Quant à l’histoire on hésite entre les crises de fou rire et les étonnements successifs. Le rythme est très rapide, ça s’enchaîne et ça finit par se résoudre en un tour de main ; la nouvelle enquêtrice est très forte et très drôle. Seul inconvénient : on a tout à fait l’impression de lire une histoire de « Fantômette » jeune héroïne de Georges Chaulet des années 60 ou de se trouver nez à nez avec Belphegor ou encore d’entendre Valérie Lemercier avec un ton grinçant et tellement parfait.
Ce nouvel album est moins intéressant que sa précédente œuvre mais pour qui aime l’humour et les enquêtes à la Burma, il est parfait.

Par MARIE, le 26 octobre 2006

Publicité