A WALK THROUGH HELL
La cathédrale

(A walk through hell 6 à 12)
"Piégés dans l’entrepôt de Longbeach, les agents spéciaux du F.B.I., Shaw et McGregor, voient leur réalité se tordre une fois de plus, les plongeant dans une toute nouvelle dimension de terreur. Leur guide est Paul Carnahan, le tueur d’enfants dont ils ne sont jamais parvenus à prouver la culpabilité, un homme que l’on sait pourtant mort et enterré. Au fur et à mesure que ce monstre trop humain raconte son histoire, le duo commence à réaliser l’horreur véritable de leur situation – une vérité qui exigera de chacun un lourd sacrifice.
Frappée par les souvenirs de ses fautes professionnelles, la directrice adjointe Driscoll s’efforce d’atteindre les deux agents, avant de comprendre que ses crimes ont peut-être déjà scellé leur destin. Carnahan détient toutes les réponses – mais l’homme qui se cache derrière est désormais bien plus qu’un simple meurtrier."
Présentation éditeur

Par fredgri, le 25 décembre 2022

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Notre avis sur A WALK THROUGH HELL #2 – La cathédrale

Conclusion de cette série qui nous entraîne dans les tréfonds de l’esprit malade d’un tueur d’enfants et des secrets qui entourent son affaire.

Dans le premier volume, nous plongions dans un étrange entrepôt, à la suite des agents Shaw et McGregor, entre la vie et la mort, qui voyaient ressurgir une vieille affaire complexe impliquant Paul Carnahan, un meurtrier sadique extrêmement perturbé, prétendument mort des années auparavant.
Le scénario était déjà assez cryptique, semant des éléments qu’il fallait interpréter, recoller les uns avec les autres, il fallait suivre. Dans cette suite et fin, le ton est le même, bien qu’il soit question ici de donner justement des explications. Malgré tout, Ennis opte pour un décorticage en règle de toute l’affaire, noyé dans les dialogues qui tournent en rond et qui ne font qu’épaissir le mystère. Certes, on apprend pas mal de choses, comme le lien entre le meurtrier et la directrice Driscoll, l’importance du passé de Carnahan… Mais encore une fois, tout est tellement bavard et brouillon qu’on finit par ne plus trop suivre les multiples pistes qui s’ouvrent devant nous, avec une fin des plus elliptiques.

Toutefois, l’album est nettement plus accessible que le premier, on regrette juste qu’Ennis n’ai pas opté pour une approche plus claire. Graphiquement, le dessin de Goran Sudzuka est toujours aussi bon et expressif. L’artiste connait son travail, c’est fluide et très beau.

Peut-être plus pour les inconditionnels du scénariste.

Par FredGri, le 25 décembre 2022

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