À l'orée du Monde

Le jeune James, onze ans, décide de rejoindre la bande des enfants perdus vivant seuls dans la forêt. Ils tentent d’échapper au monde des adultes, mais sont bientôt rattrapés par les divisions qui apparaissent au sein du groupe.

Par v-degache, le 13 septembre 2022

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Notre avis sur À l’orée du Monde

Kim Consigny (George Sand, Delcourt, 2021) signe les dessins de ce A l’orée du monde, scénarisé par Kapik, mettant en scène une bande de gamins ayant échappé au monde des adultes pour vivre en autarcie dans la forêt.
Empreint de sensibilité et d’intelligence, l’ouvrage nous raconte la vie quotidienne de ces jeunes, tentant de surmonter les épreuves de la vie et leurs douleurs, tout en en essayant de cohabiter et de survivre, malgré les obstacles, et notamment les divisions au sein du groupe qui vont bientôt poindre.
S’approchant pour certains, et peu à peu, de la majorité, le retour à la civilisation est proche, même s’ils tentent de l’oublier.

Le dessin de Consigny colle bien avec cette atmosphère enfantine, le récit alterne phases d’insouciance et moments plus compliqués marqués par les dissensions au sein du groupe, les rapprochant du passage vers le monde des adultes.

A l’orée du bois est une parenthèse poétique dans laquelle il est bien agréable de se plonger. Ces jeunes héros sont attachants et bien campés par les auteurs !

Par V. DEGACHE, le 13 septembre 2022

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