Tsukumo happy soul

Et si même les objets avaient âme et conscience ? S’il pouvaient parler, ou être personnifiés ? Agir en fonction de l’attention qu’on leur porte ? La panique, dites-vous ? Le mot est certainement faible. C’est en tout cas la remarque que l’on peut se faire lorsqu’on suit, dans son école de filles, Yukiji à qui sa mère a légué, sur son lit de mort, un jouet intime…
 

Par sylvestre, le 11 septembre 2009

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Notre avis sur Tsukumo happy soul

Le manga 99 happy soul ne réussit pas à marier à la fois le côté shonen, le côté érotique et le côté mythologique qu’il semble vouloir entremêler. A se demander si, parmi ces grandes lignes, certaines ne se sont pas greffées en cours de route, lors de la réalisation, comme pour venir en aide, mais en vain, à une histoire qui prend l’eau dès le début.

On ne comprend rien à rien. C’est navrant. Et même certaines transitions entre deux vignettes sont incompréhensibles, comme cette séquence où une plaque d’égout vole, dans une vignette, alors qu’on ne sait pas d’où ni comment elle est partie, et qu’on n’en sait pas plus, ensuite, sur où elle va atterrir… N’importe quoi. Et c’est ainsi tout du long. Alors, forcément, une quatrième notion est évoquée : le burlesque. Mais ce n’est pas parce que ça n’a ni queue ni tête que c’est du bon burlesque !!! Et un ami du mangaka a beau faire une postface – qu’on lit avidement après avoir lu les planches, désireux de se faire éclaircir ce qu’on n’a pas compris (tout) – il réussit tout au plus à mal masquer qu’il essaye de sauver les meubles en partant dans des considérations qui ne servent finalement à rien.

Bref, attention lors de vos achats : ce n’est pas parce que le style de dessin est classique et qu’il vous fera penser que vous trouverez dans 99 happy soul quelque chose comme vous l’avez aimé ailleurs que ça va forcément être bon. Et ce n’est pas non plus parce que le dernier mot de la quatrième de couverture est "érotique" qu’il faut tomber dans le panneau…

A éviter, donc. Gardez vos sous pour mieux. Et heureusement, chez Glénat Manga, y’en a !
 

Par Sylvestre, le 11 septembre 2009

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