80°C
Les raisons du bonheur

Zhang Fei vend des assurances. Un métier guère trépidant, pour un homme de trente ans qui a une vie, par ailleurs, bien monotone. Sa mère s’ingère encore beaucoup dans son quotidien et il n’a toujours pas trouvé l’âme sœur. Après avoir trouvé un pistolet, il décide de devenir, à ses heures perdues, tueur à gage. Un rôle aussi faux que les garanties d’assurances qu’il vend à ses clients mais qui brise sa monotonie.

Il prend pour modèle Léon, le héros du film de Luc Besson, et s’habille dorénavant comme lui.

Au hasard d’une rue, il aperçoit une jeune femme dont il tombe immédiatement sous le charme. Il va jouer de son nouveau statut pour séduire cette fille vraisemblablement assez crédule.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur 80°C #6 – Les raisons du bonheur

Le tome 5, peu convaincant, se terminait sur les premières scènes de cette nouvelle histoire d’assureur voulant devenir tueur à gage. Comme je le disais précédemment, le style se voulait plus tranchant que celui adopté dans l’épisode précédent mais j’ajoutais aussi qu’il faudrait attendre le tome 6 pour en juger vraiment.

Voici donc arrivé le nouvel opus de ce manhua destiné aux adolescentes. Et, disons le de suite, il n’a pas tenu ses promesses. Le récit traîne tout bonnement en longueur. Pour une histoire de tueur en devenir, c’est très décevant. L’idée était originale, mais son traitement s’avère vraiment soporifique. Pour ne rien arranger, les relations entre les personnages manquent, elles aussi, de profondeur. Cela frôle même souvent le ridicule, tant pour Zhang Fei que pour la jeune femme qu’il séduit. Difficile de trouver plus nouille que cette serveuse de bar honnêtement.

Je ne m’attarderai donc pas plus longtemps sur cette bande dessinée chinoise censée nous parler de la vraie nature du bonheur. S’il se résumait à cela, nos existences seraient bien mornes…

Seul point positif, pour nous autres Français (et donc chauvins), le clin d’œil au mémorable film de Luc Besson. C’est assez inattendu et prouve que Luc Besson, décidément, s’est bien exporté partout.

Par Legoffe, le 27 décembre 2008

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