7 VIES DE L'EPERVIER (LES)
La Blanche morte

1601 : quelque part en Auvergne. une femme fuit son mari, le baron Yvon de Troïl, malgré le froid environnant et le bain glacé qu’elle vient de prendre. Elle donnera naissance à une fille, mais elle y laissera la vie.
A la cour du Roi Henri IV, la Reine donne naissance au Dauphin, Louis.
Huit ans plus tard, en Auvergne. Ce jour là est jour de messe. Mais une personne cachée par une cape et un masque rouge vient faire un sermon et dire du mal des seigneurs qui profitent des faibles. Il donnera aussi une leçon aux hommes du Comte Thibaud de Bruantfou. Ce justicier qui se fait nommer "Epervier" va marquer l’esprit de la petite Ariane qui, accompagnée de son frère Guillemot, était dans l’assistance de l’église.

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur 7 VIES DE L’EPERVIER (LES) #1 – La Blanche morte

Les 7 vies de l’Epervier s’inspire de la série Masquerouge. Cette saga sera composée de 7 tomes. Elle parait pour la première fois dans Circus en 1982. Puis sera reprise en album dans la collection Vécu en 1986 et ceux jusqu’en 1991. Ce n ‘est qu’en 1992 que la série connaîtra une ressortie en album grand format avec, pour certains titres, une nouvelle couverture dans la collection Caractère.

Ce sont les créateurs de Masquerouge qui sont toujours aux commandes : le scénariste Patrick Cothias et le dessinateur André Juillard. Le style réaliste, clair, précis de celui-ci sied parfaitement aux écrits de Cothias. Il y a de la part de chacun des auteurs le souci de retranscrire parfaitement l’époque, les costumes, les personnages historiques, les décors (ah, Paris au XVIIème siècle) et l’Histoire, même si Cothias fait comme Alexandre Dumas et change quelques détails.

C’est vrai que chaque page illustrée par Juillard est de pure beauté. Et puis, il y a ces infimes détails : les combats à l’épée, quelle maestria dans la façon de retranscrire ces duels. C’est du pur cinéma dessiné, une chorégraphie à faire pâlir certains réalisateurs de films de cape et d’épée (genre un peu disparu, malheureusement, de nos jours).
Ce premier tome nous fait découvrir les origines d’Ariane de Troïl, la trame qui se déroule autour de plusieurs personnages comme Henri IV, et ce que dit cette vieille femme aveugle accompagnée d’un bouc et d’un hibou et qui lance ses éperviers comme messagers du Destin. 

Ce que j’aime bien dans cette série, c’est le côté un peu théâtral par moment (voir la dernière page de ce tome 1 par exemple).N’oublions pas aussi que l’un des personnages qui sera lié à cette saga est Molière.
La série est lancée et va connaitre le succès que nous connaissons, avec de nombreuses séries qui tourneront autour de ce cycle.

Par BERTHOLD, le 25 avril 2007

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