6666 #1 Habemus Papam

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Dessinateur :


Scénariste :


Éditions :

GLENAT

Collection :

Zenda

Genre :

Fantastique

Space Opera

Sortie :
ISBN : 2723433838

Résumé de l'album Habemus Papam

Après la bataille contre les démons à la fin du vingtième siècle, les humains ont conquis l'espace. Au cours des 4000 ans, certaines colonies qu'ils ont fondées sur les autres planètes se sont rebellées et sont devenues indépendantes. Certaines veulent conquérir à leur tour d'anciennes colonies. Pour contrer cela, l'église ressuscite le père Carmody, en le clonant et en récupérant ses données mémorielles. En même temps, le nouveau Reich va lui aussi ramener Lilith à la vie.

Par Fef, le NC

Notre avis sur l'album Habemus Papam

Il arrive que, quand les auteurs reprennent les mêmes personnage pour un nouveau cycle, je sois un peu déçu car c'est un peu en dessous du premier cycle. Et bien dans le cas de 6666, ça ne l'est pas, j'ai été très content de retrouver Carmody, Lilith, la journaliste et les autres. Ils n'ont pas changé et gardent leurs comportements aussi extrémistes.
Ce premier tome du nouveau cycle met en place la nouvelle situation. Le fait de reprendre des évènement du vingtième siècle mais de les adapter dans le futur fait que l'on n'est pas totalement perdu. Cela permet de faire quelques décalages assez marrant comme avec Leslie 12 le pape féminin autorisé à se marier.
J'apprécie de plus en plus les dessins de Tacito. En ce qui concerne les décors, les bâtiments et l'architecture deviennent de plus en plus spectaculaires, il y a de nombreux exemples comme le vaisseau-cathédrale de la page 2 et 3 ou du Vatican page 8. et comme le disait Patatrak sur le tome 1de 666, Tacito dessine des démons plus affreux et bizarres les uns que les autres, des scènes de massacres plus vraies que nature et une succube... euh... très troublante. Il en est de même ici et je ne suis pas déçu surtout que les couleurs sont plus poussées et cadrent vraiment bien avec le dessin.
Ce qui en ressort c'est que l'on garde la même ambiance complètement trash que l'on avait dans le premier cycle, autant au niveau de l'histoire que du dessin. Si vous avez aimé le premier cycle, jetez-vous sur le suivant.

Par , le

Revoilà le sympathique père Carmody embarqué malgré lui dans de nouvelles aventures . A la manière de Lanfeust dans  Lanfeust des étoiles , il prend à son tour le chemin de l’espace, et le premier tome pose le décors d’une histoire qui se promet d’être plus tortueuse et surtout infiniment plus violente que la précédente.
Points positifs : tous ceux qui sont fans du padre aux allures de Duke Nukem seront ravis de le voir embarqué dans une nouvelle histoire. Le style « fantastico-apocalyptique » et les illustrations qui ont fait la réputation de 666 (comme des chroniques de la lune noire), gardent  toute leur qualité et leur « charme »
Points négatifs : le nouvel ennemi ne crève pas l’écran (ou la bulle) par son originalité, et l’histoire de la terre qui après 1000 ans de chaos (le mot est lâché) lance ses innombrables flottes à la reconquête de son ancien empire, les immenses vaisseaux aux allures entre la galère romaine et la cathédrale à réaction bardée de canons, tout cela risque de rappeler furieusement à certain d’entre nous un univers connu. Froideval tout comme Tacito semblent être de grands amateurs de jeux de stratégie sur plateau.
Dans l’ensemble : celà promet tout de même d’être distrayant !!

Par , le

Les albums de la série 6666

Nos interviews liées

François FROIDEVAL

Sceneario.com : Bonjour, et merci d’avance pour votre disponibilité pour répondre à quelques questions. Froideval : Bonjour.

Sceneario.com : Où travaillez vous, dans un studio ou chez vous ?
Froideval : Je travaille soit chez moi, soit avec les illustrateurs, parfois dans un bar, mais en général plutôt chez moi.

Sceneario.com : Quels sont vos habitudes de travail ? Vous écrivez votre BD entièrement avant de la donner à un illustrateur, ou au contraire vous la travaillez au fur et à mesure ?
Froideval : Mes Bds ne sont jamais totalement terminées d’avance. Je travaille au fur et à mesure que les illustrations avancent, même si je sais où va aller l’histoire.

Sceneario.com : Comment avez vous rencontré Tacito ?
Froideval : J’ai vu des planches chez notre premier éditeur zenda , ou dans les décors on voyait d’immenses bâtiments en fer et en verre magnifiquement dessinés, un peu dans le style des descriptions de Jules Verne [...]

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TACITO

Sceneario : Sceneario : Bonjour
Franck Tacito : Bonjour

Sceneario : Peux-tu te présenter, comment en es-tu arrivé à faire de la bd ?
Tacito : C'est une passion, c'est ce que je voulais faire quand j'étais tout gamin. Cela commence par recopier les strange, fantask, les bandes dessinées américaines. C'est comme ça que j'ai probablement appris à dessiner.

Sceneario : Comment as-tu rencontré Froideval ?
Tacito : Disons que ça a été une rencontre un petit peu provoquée. Zenda venait de se créer, avant de passer sous le giron de Glénat, j'étais passé montrer mes planches et Froideval avait vu certaines planches avec des décors qui l'avaient intéressé. Il m'a contacté et on a travaillé ensemble. Cela s'est fait assez naturellement et relativement facilement par rapport à ce que l'on croit.

Sceneario : En même temps, tu as un deuxième métier, tu es médecin.
Tacito : Oui, tout fait

Sceneario : Ce qui m'avais impressionné, c'est une année, au festival bd de Maison Laffite, une femme dans la file d'attente a eu un malaise et tu t'es levé pour la rattraper avant qu'elle tombe !
Tacito : Oui, j'avais vu qu'elle devenait un peu blanche (rire) [...]

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