- 3 kilos avant le maillot

Les vacances d’été approchent à grands pas. Aussi, afin d’être au top de la forme et des formes pour la période fatidique, la chasse au surplus graisseux, aux bourrelets rebelles est engagée. Pour cela, toutes les techniques pour se débarrasser de la surcharge pondérale sont bonnes à essayer, des plus simples aux plus farfelues. Olivia, Anna et Marie, sans compter leur ami Louis Paul, ont pris le problème à bras-le-corps à tel point qu’il occupe incessamment leur esprit et qu’il est à l’origine de nombreuses anecdotes.

 

Par phibes, le 1 juin 2011

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Notre avis sur – 3 kilos avant le maillot

Phil et Mademoiselle Caroline s’accaparent via les éditions Kantik d’un sujet qui préoccupe bien des personnes chaque année à l’approche de la grande saison. Plutôt que de le traiter d’une manière pourrait-on dire académique, ce sympathique duo préfère en disserter sous la forme de la dérision la plus simple, à l’image de l’album de Carol Lay (Mince alors !), via les obsessions d’un quatuor de personnages physiquement différents et partageant la même ambition, à savoir perdre coûte que coûte la masse adipeuse.

Pour cela, Phil a choisi de structurer son album au moyen d’un strip titré par page. Compte tenu d’une volonté clairement affichée dès le départ, chacun de ses strips trahissent à l’évidence une volonté inextinguible de se gausser de ce phénomène de société qu’est la perte de poids au travers des tergiversations obsessionnelles qui pourraient paraître extrême et qui correspondent à une certaine réalité.

Le résultat est sympathique, inspiré de par les techniques abordées, doté d’une grosse touche de féminité et parsemé d’une fantaisie potache. Il permet de passer un agréable moment de lecture sans prétention aucune grâce à sa dérision ambiante, ses chutes probantes et sa finalité bien amenée.

De son côté, Mademoiselle Caroline a choisi un dessin pour le moins libéré, habité par une jeunesse d’exécution plaisante. Son style épuré se suffit à lui-même et développe subtilement un intérêt de par son évocation pleine de féminisme.

Une vision caricaturale (mais pas tant que ça) sympathique de la chasse aux calories.

 

Par Phibes, le 11 juin 2011

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