Le contrecoup

Des scientifiques idéalistes, observant la sauvagerie à laquelle peut parfois se livrer l’être humain, décident de travailler sur un remède capable d’inhiber ce caractère violent. Ils choisissent la piste du virus et, pour qu’il puisse se propager facilement, utilisent des gènes de l’ebola. Ce virus est testé sur un singe dans leur laboratoire de Londres. Mais celui-ci est alors atteint de terribles fureurs. Le remède a donné un résultat à l’opposé de ce qui était prévu. Les choses se gâtent lorsque le singe est libéré, a priori avec l’aide d’un groupe de protection des animaux. La bête peut alors propager le virus en s’attaquant aux humains.

En très peu de temps, la plus grande partie de la population est contaminée. Les gens se transforment alors en êtres sanguinaires qui cherchent à dévorer les valides. Tels des zombis, ils errent dans la ville à la recherche de victimes.

Un jeune homme et sa soeur parviennent à s’enfuir. Ils sont récupérés et enfermés dans un camp de quarantaine.

Par legoffe, le 3 avril 2010

Publicité

Notre avis sur Le contrecoup

Vous avez sans doute entendu parlé du film “28 jours plus tard” et de sa suite, “28 semaines plus tard” ? Peut être avez vous même vu ces deux longs métrages de Danny Boyle à cataloguer dans l’horreur et le fantastique.

En 2007, à l’occasion du second épisode, Steve Niles et ses complices ont publié un comics dont l’histoire débute un peu avant le scénario du premier film pour se finir, chronologiquement, avant le second. Il ne s’agit donc pas de l’adaptation du film en bande dessinée, mais bien d’une histoire originale inspirée de la version cinématographique. Un exercice intéressant, d’autant que ses auteurs ont su créé un récit angoissant, sombre, graphiquement réussi. Sans être une référence, cet album est plaisant à lire, d’autant qu’il se comprend très bien, que l’on ait vu ou non les films. Il se lit tout à fait indépendamment et donne même envie de se plonger ensuite dans les DVD afin de retrouver ce vilain virus et ses victimes qui ressemblent plus à des morts-vivants qu’à des malades.
Le style est, en effet, assez proche du livre de zombis même si son auteur d’origine s’en est toujours défendu.

Voilà donc une bonne récréation, sans autres prétentions, éditée en version française par Panini, qui mise comme souvent sur un ouvrage de qualité. On s’interrogera juste sur l’utilité d’avoir retranscrit, en fin de volume, le script du troisième chapitre. Je doute que cela intéresse beaucoup de lecteurs. Il s’agit plutôt de gâchis de papier.

Attendons de voir maintenant si Niles reprend du service prochainement. Il faut savoir que Boyle songe à faire une suite pour 2011. Vous l’aurez deviné tout seul, cela s’appellera… “28 mois plus tard” !

Par Legoffe, le 3 avril 2010

Publicité