24 Heures Chrono

Jack Bauer vient à peine d’arriver à la cellule anti-terroriste de Los Angeles qu’il se voit confier une mission délicate : protéger une ex-terroriste de l’IRA en échange d’informations capitales sur le financement de l’organisation.
Mais les anciens complices de celle-ci ne l’entendent pas de cette oreille et vont tout faire pour l’empêcher de parler.

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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3 avis sur 24 Heures Chrono

Très grand fan de la série, je me faisais une joie de lire cet album qui ne pouvait que profiter du riche back ground que les trois saisons du feuilleton nous avaient fait découvrir.
Et bien malheureusement, j’ai bien vite déchanté !
La première chose qui frappe lorsque l’on ouvre l’album, c’est évidemment le dessin ! On dirait un mix mal dosé entre un travail sur photos et une colorisation à la palette graphique fait à la va-vite. Les textures, tout droit sorties des bibliothèques par défaut de photoshop sont à peine travaillées pour être intégrées dans le dessin, les perspectives laissent vraiment à désirer. Le travail sur les visages des personnages est soit trop chargé (des ombres sortent d’on ne sait où), soit carrément limite aplat. On arrive parfois à un milieu entre les deux plutôt réussi, mais c’est assez rare.
D’habitude, je n’ai rien contre le montage de photos ou d’images informatiques dans le dessin, mais là où ca devient grotesque, c’est lorsque ces images ne sont absolument pas en rapport avec la scène. Exemple : Nina en train de regarder un écran d’ordi à la cellule ! D’après elle « tout va bien », mais quand on regarde de plus prêt l’image que l’auteur a employé pour représenter l’écran, on reconnait la fameuse page dont ont horreur les surfeurs : « Impossible d’afficher la page ». 0 sur 20 pour la bibliothèque d’images !!
Passons maintenant au scénario. La grande originalité selon l’éditeur, c’est le concept que suit la série, à savoir une aventure en 24 heures. Pour résumer, en gros ca donne dans la bd une double page par heure. Malheureusement le résultat est complétement loupé. Du fait de la contrainte de temps dans les pages, le découpage est complétement anarchique. Les moments où il ne se passe rien vont être illustrés avec des cases énormes histoire de combler le vide, et les scènes d’actions intenses qui mériteraient un enchainement détaillé sont résumées en trois ou quatre cases. Le rythme est alors complétement faussé, et parfois on perd même le fil de l’histoire.
Enfin, le scénario en lui même est très très plat, et ne vaut pas tripette face aux 200 rebondissements par épisode de la série !
Bref, en résumé, les fans de la BD détesteront surement, et les fans de bds détesteront surement aussi !
Peut être qu’il restera les fans de Kiefer Sutherland…
Mais je me demande encore ce que Casterman et sa très bonne collection Ligne Rouge ont à voir avec cette bd…

Par RONAN, le 9 mars 2005

Je suis un fan de la série TV. Son concept est innovateur : les 24 épisodes forment 24 heures . Les auteurs réussissent à nous tenir en haleine grâce à de l’action, des coups de théatre, et de bons acteurs : le choix de Kiefer Sutherland dans le rôle de Jack Baueur montre l’énorme talent du fils de Donald Sutherland, ainsi que de bons seconds rôles.

Quand j’ai vu que Casterman allait éditer la version papier, ma curiosité a été plus forte, je voulais voir à quoi cela ressemblait. Et bien, je suis déçu ! Le concept 48 pages font 24 heures, ici, cela ne marche pas du tout; l’intrigue est mauvaise, parfois confuse, beaucoup de vides. Le découpage est inégal : de grandes cases pour rien. Quant aux dessins, les personnages ressemblent bien aux héros de la série, mais ils sont trop figés, inexpressifs, des dessins sont mêmes mauvais sur les postures. Bref, c’est une erreur d’avoir voulu adapter ça en BD.

Par BERTHOLD, le 21 mars 2005

Reprenant le même principe que les 3 saisons de cette série américaine cet album nous emmène dans une histoire se déroulant sur 24 h !
Le problème c’est qu’on a primo du mal à vraiment se dire que tout ça dure bel et bien 24 h et non pas 5 ou 6 h, secundo le récit est véritablement plat et limite beaucoup les écarts !
La trame de cet album fonctionne quand même bien, c’est de l’espionnage hyper classique sans une once d’originalité, mais qu’importe, c’est relativement bien mené, malgré certaines ellipses trop rapides, et pour peu qu’on n’aille pas trop fouiller dans les détails !
Non, le véritable éléments qui m’a fait tiquer c’est le graphisme ! Le dessin n’étant pas mauvais à la base, c’est l’encrage qui fout tout en l’air, un trait sans âme, on se demande même si le dessinateur comprend tout ce qu’il a dessiné, c’est dire ! Du coup cet aspect « photographique », habituellement lourd à bien gérer, qui aurait pu donner un certain caché réaliste devient quelque chose de complètement déshumanisé, inexpressif, figé. Comme quoi, il n’y a rien de mieux qu’un bon encreur sur des crayonnés comme ceux là !
Ensuite le travail de couleur est parfois trop présent, il ne laisse pas assez de place aux dessins. Par contre le coloriste semble être celui qui tire le mieux son épingle du jeu, c’est paradoxale.

Alors oui, le concept est intéressant, oui ça aurait pu être un truc sympa mais là ça donne plutôt l’effet d’être un pétard mouillé, un album trop vite fait, une commande fait à l’arrache !

Par FredGri, le 4 mai 2005

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