1914-1919
Journal de guerre - 1917

1917 : la Première Guerre Mondiale n’a pas encore pris fin.
Un nouveau généralissime a pris en main l’armée française, le général Nivelle. Mais pour les poilus et les soldats qui sont dans les tranchées, dans le froid, la boue et qui voient tomber leurs camarades, rien ne change. Ce sont les mutineries qui se succèdent les unes aux autres. Et les soldats sont fusillés pour l’exemple. Pour les Anglais, les Italiens, les Autrichiens ou les Allemands, c’est la même chose.
1917, C’est aussi le "Chemin des Dames", l’arrivée des Américains, la révolution russe et toujours l’horreur…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur 1914-1919 #4 – Journal de guerre – 1917

Casterman reprend la publication de ce fameux Journal de guerre avec ce numéro 4 qui nous conte l’année 1917. Cette œuvre de Tardi et Verney ne va pas vous donner du baume au cœur. Au contraire, elle va vous filer le cafard, vous faire participer à ce qu’ont vécu vos arrières-grands-pères. Les auteurs ne veulent pas vous faire oublier ce qu’ont vécu ces gens-là, ni oublier la bêtise de certains galonnés qui croyaient avoir la meilleure idée pour gagner cette "putain de guerre !".
Le passage du soldat Paulet François m’a beaucoup ému, il a été arrêté et fusillé parce qu’il avait chanté "la chanson de Craonne". Combien d’innocents sont morts de cette façon à cause de la "connerie" de certains officiers.
Les auteurs nous parlent aussi de la révolution russe, mais aussi du front des Alpes où soldats italiens et autrichiens s’affrontent dans les montagnes, dans les sommets. Tenez, il y a un excellent film de Francesco Rosi intitulé Les hommes contre (1970) avec Gian Maria Volonte qui aborde ces sujets-là. Un film à ne pas manquer. Les textes sonnent juste, chaque mot vous touche. Le dessin de Tardi fait toujours mouche. Le ton des couleurs ne s’égaye pas si ce n’est lorsque les Américains arrivent pour montrer qu’ils sont bien frais, bien motivés, au contraire des soldats alliés ou ennemis. Certains dessins sont très forts visuellement. Ils vont vous marquer pendant un moment. Verney vous raconte aussi l’année 1917 et le bilan de cette année à la suite de la bande dessinée.
Encore une fois, je vous invite à ne pas manquer ce "journal" : pour ne pas oublier !

Par BERTHOLD, le 10 juillet 2009

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