100 %

(100 % 1 à 5)
Le meurtre d’une inconnue dans une ruelle sombre en introduction, je ne la connaissais pas, c’est son petit ami qui.
Deux copines qui discutent en chuchotant, l’une d’elle a envie de se récupérer un flingue, on n’est plus en sécurité.
Un jeune homme qui bosse dans un bar tombe amoureux d’une nouvelle danseuse, ai confiance en moi, il est différent.
Un lutteur revient après un an passé à voyager pour ses combats, il veut retrouver la femme qu’il aime, arrête de m’appeler, tu ne peux pas me demander cela.
Un artiste surdoué qui trabaille sur sa symphonie de bouilloir fait craquer la belle blonde qui le regarde fixement au milieu de la vapeur qui s’élève jusqu’au plafond.
Cela commence…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur 100 %

Une nouvelle traduction d’un sublime projet de Pope.
Y a pas à dire, on est gâté en ce début d’année.

Dargaud s’engage donc à réintroduire Pope en France, à travers ces remarquables énormes albums (Après le déjà excellent Heavy Liquid), en attendant donc les futurs projets inédits nous nous régalons avec cette mosaïque de sentiments, d’introspections, qui se dévore d’une traite. On suit ces personnages qui ne veulent finalement que vivre ensemble, se connaître, s’aimer. Ici pas de gros combats, pas de scènes sensationnalistes, mis à part quand Daisy danse, quand elle se déhanche sur son fauteuil sur scène, quand le trait de Pope transcende chaque mouvement, explose dans la page et nous fait rêver à ce dynamisme qui est capable de nous tenir en haleine sans ces sempiternels clichés qu’on trouve à chaque coin d’album !

Car Pope, même s’il travaille depuis un bon bout de temps dans les comics maintenant, reste et ce pour un bon bout de temps encore, l’un des très grands espoirs de la BD internationale. Son style s’inspire à la base des mangas, des comics, de la BD européenne, mais garde, avant tout, une identité bien à lui, lire du Pope c’est lire quelque chose de complètement inédit, original et surtout de foncièrement intègre.

Ses personnages sont des êtres marginaux, certes, mais aussi ils sont très humains, ils nous ressemblent étrangement et dans chacune de leurs réactions nous pouvons nous reconnaître. Son graphisme est ultra dynamique, sans concession, aux limites de l’envoutement parfois.

Alors, moi, je suis complètement addict, j’en redemande, je suis déjà en manque et ses projets à venir donnent incroyablement envie !

En espérant qu’un jour Dargaud se lance aussi dans la traduction de THB, et là on aura atteint quelque chose qui se rapprochera de l’extase !

Longue vie au Pope !

Par FredGri, le 24 mars 2008

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