100 BULLETS
Périple pour l'échafaud

La Nouvelle-Orléans.
Wylie Times tente d’oublier certains souvenirs concernant une femme, une nommée Rose qu’il a aimé. Il fait donc la tournée des bars de la ville et en repère un où joue un étrange trompettiste.
Malgré l’alcool ingurgité, il n’arrive pas à oublier. Ni à effacer le souvenir de cette malette que lui avait remise un certain Graves.
Il va aussi croiser la route de Shepherd et d’une fille qui semble être dans le même cas que lui…

Par berthold, le 22 novembre 2010

Publicité

Notre avis sur 100 BULLETS #11 – Périple pour l’échafaud

100 Bullets n’est vraiment pas une bande dessinée comme les autres. C’est du polar bien noir, bien dur dans la plus grande tradition du genre où le lecteur est souvent amené dans des endroits miteux, rances, sombres où la mort rode dans un coin.

Cela fait déjà 11 tomes qu’Azzarello et Risso nous content les récits de ces personnages qui gravitent autour de l’agent Graves, le "fournisseur de malettes" et nous en apprennent toujours un peu plus sur ce fameux trust. Nous suivons certains personnages qui ont été des Minutemen. Ici, c’est donc le nommé Wylie Times qui est le principal concerné de l’histoire. Nous apprenons qu’il a un compte à régler avec Shepherd, qu’il n’arrive pas à oublier son amour pour Rose dont Sheperd serait apparemment à l’origine de la mort de la jeune fille.
Azzarello va nous faire croiser un beau florilège de personnages dont Marty/Gabe le musicien doué pour la musique mais doté d’un physique affreux. Il n’attire les filles que grâce à sa musique comme April, la petite amie du bar où il joue. Le destin de Marty sera aussi lié à celui de Wylie.
Azarello nous fait rentrer dans le récit et nous entraine vers un final d’une rare violence.

Risso nous fait, grâce à son dessin, visiter les rues de la Nouvelle Orléans. Nous avons même l’impression d’entendre le jazz sortir de tel endroit ou de ce bar, peut être. Nous sentons presque l’odeur de fumée et d’alcool de certains bars. Et nous sentons l’odeur de la poudre des armes qui sont prêt à parler…à leur façon.

Périple pour l’échafaud (qui reprend donc les épisodes 51 à 57) est encore une fois un bon récit de la saga 100 Bullets. Du polar dur, extrême mais d’une rare "beauté".
A ne pas manquer.

 

Par BERTHOLD, le 22 novembre 2010

Publicité