100 BULLETS (URBAN COMICS)
Dos rond pour le daron

Philadelphie, U.S.A.
Loop, de son vrai nom Louis Hughes, est un jeune homme de couleur qui s’occupe de sa mère, il n’a jamais connu son père Curtis Hughes et ne fait pas partie d’un gang. Ce jour-là, alors que Loop rentre chez lui, il va croiser l’agent Graves qui va lui donner une malette contenant une arme et 100 balles. Il lui donne un choix : saisir sa chance et se rendre justice face à ce père qui les a abandonnés.
Mais cela ne se passe pas comme prévu : Loop et son père, qui travaille pour un prêteur sur gages, vont faire connaissance et se retrouver.
Cela risque de ne pas durer longtemps…

 

Par berthold, le 26 juin 2012

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Notre avis sur 100 BULLETS (URBAN COMICS) #3 – Dos rond pour le daron

Depuis janvier 2012, l’éditeur Urban Comics a repris le cheptel de la franchise DC Comics ainsi que de la collection Vertigo.
L’éditeur propose la suite des séries déjà publiées par Panini en son temps, mais propose de nouvelles éditions des premiers épisodes.
100 Bullets présente une triple actualité en ce mois de juillet avec la sortie du tome 16, accompagné des tomes 3 & 4.

Le volume 3 reprend les épisodes US : 100 Bullets #15 à 22 .
Encore une fois, nous sommes bluffés par le talent de scénariste et de dialoguiste d’Azzarello. Il signe de nouveau des récits violents, percutant, surprenant, qui nous tiennent en haleine jusqu’au bout et malgré tout ça, restent émouvant. C’est surtout dû au fait des retrouvailles d’un père et son fils.
C’est vraiment du bon polar. Bien sûr, nous retrouvons l’agent Graves. Nous découvrons finalement que ce personnage n’est pas un enfant de choeur, mais que c’est aussi un vrai salaud. Par petites doses, le scénariste nous dévoile un peu plus sur les Minutemen dont Curtis Hughes a fait parti.
Puis, à Central Park, nous sommes témoins de la rencontre entre Benito Medici et M. Shepperd. Les dialogues nous en apprennent un peu plus aussi sur les fameux Minutemen et le Trust, alors qu’en même temps va se dérouler un réglement de compte entre trafiquants et dealers.

Le dessin de Risso est superbe. Il donne une atmosphère, une ambiance, un ton à ces récits. Il y a des scènes d’une rare intensité dramatique, des scènes de violence comme celle entre Loop et Tommi Yi, la garde du corps de M. Rego, le prêteur sur gages. Nous y retrouvons aussi un autre personnage qui a croisé la route de l’agent Graves.

Bref, sans trop en dévoiler, je ne peux que vous conseiller fortement ce très bon polar qui a déjà raflé plusieurs prix et qui reste une série majeure de la collection Vertigo.

 

Par BERTHOLD, le 26 juin 2012

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