100 BULLETS
Droit de succession

Jack la défonce est passé à autre chose. Aujourd’hui, c’est plutôt Jack le boxeur, le cogneur et il refuse toujours de rejoindre les Minutemen de Graves. 
Lono interroge d’une façon particulière un membre de l’une des familles du Trust tandis que Loop et Victor cherchent un moyen de se venger de ce "cartel".
D’ailleurs, les dernières "maisons" du Trust doivent se réunir en urgence pour trouver une alliance et un futur pour l’organisation.

Quand à l’agent Graves, il semble avoir d’autres soucis…

Par berthold, le 20 juin 2011

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Notre avis sur 100 BULLETS #13 – Droit de succession

100 Bullets n’est vraiment pas une série comme les autres. C’est du polar, bien noir et une saga qui se savoure, s’apprécie depuis le premier tome.
Ce XIIIème volume qui reprend donc les épisodes US 64 à 69 va encore nous surprendre par son ton, ses diverses histoires mettant en scène les personnages de Lono, Loop, Victor, Dizzy ou encore l’agent Graves.

Azzarello n’y va pas de main morte dans le choix des histoires ou du ton employé. Ses dialogues sont assez crus et bien choisis. Il n’hésite pas à montrer aussi des actes de violences qui vous feront surement avoir des hauts le coeur plus en le suggérant qu’en montrant d’ailleurs. Tenez, prenez donc la scène de torture par Lono. Même les amateurs de Saw ou autres slashers-movies seront frappés par ces pages. L’auteur n’hésitant pas à faire vérifier à Lono si sa victime a bien une paire de testicules et de nous "montrer" qu’il en avait bien mais que… là, faudra lire le bouquin, je ne peux vous le raconter ici.
Le scénariste montre les enjeux, les coup tordus menés par le Trust et la lutte des familles mais aussi ceux des Minutemen ou bien de certains personnages abordés par Graves.
Ce tome s’avère donc être une lecture importante pour la suite de la saga.

Le tout emballé et mis en images avec talent par Edouardo Risso. L’artiste sait placer l’atmosphère nécessaire pour que le lecteur soit pris dans ce récit. Ses personnages ont de la gueule, de la présence et ne sont pas près d’être oubliés ! La scène de boxe est un grand moment tout comme la maitrise du passage de la torture.

Droit de succession confirme tout le bien qui a été dit sur cette série récompensée par moult prix dont les Eisner et les Harvey Awards.

 

Par BERTHOLD, le 20 juin 2011

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