1 - 7
Terre jumelle

Alors que notre bonne planète Terre a été transformée en une vulgaire zone de quarantaine, l’espèce humaine est en quête d’un nouvel éden. Celui, d’ailleurs semble avoir été trouvé. Répertoriée sous le nom de code M 812, cette Terre jumelle est en passe de voir son sol foulé par les troupes militaires d’avant-garde transportées par le croiseur Shantipole. Le lieutenant Mark Meyer en fait partie et, fort de ses aptitudes de pilote chevronné, se prépare à la grande mission. Malheureusement pour lui, à l’issue d’une procédure de couplage de phase avec son nouveau chasseur, ce dernier subit un échec et se voit provisoirement écarté de l’opération. Malgré tout, compte tenu de ses connaissances reconnues en stratégie, il intègre les renseignements intérieurs. Considérant les vagues d’agressions spatiales qui sévissent en ce moment et qui mettent à mal les installations aux abords du Soleil, et également de terrorisme perpétrées par les puissants Cryptos, le travail ne manque pas.

 

Par phibes, le 1 avril 2011

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Notre avis sur 1 – 7 #1 – Terre jumelle

Arborant un titre chiffré simple et clairement évocateur quant au nombre de tomes qui composeront cette nouvelle saga, Terre jumelle (premier épisode de 7) est à classer dans la catégorie des récits futuristes, du genre science-fiction à l’état pur. Produit par deux auteurs qui se lancent dans l’auto-édition, dont on sent pertinemment une passion scientifique débordante, cet opus nous entraîne dans une aventure extraterrestre, loin de notre planète réduite à peu de chose.

Le moins que l’on puisse dire est que ce premier volume permet au scénariste dénommé Valr de faire étalage de toute sa science. On ressent évidemment qu’il se meut avec une aisance particulière quant à l’utilisation de termes des plus techniques. Toutefois, ces évocations scientifiques assez complexes ont tendance, à desservir les péripéties (que l’on doit relire parfois pour en saisir la teneur) et à faire perdre pied le lecteur peu averti. Il n’en demeure pas moins qu’un certain potentiel réside derrière tout ceci (découverte d’une nouvelle planète, complots…) qui ne demande qu’à mieux s’articuler, se développer pour faire émerger une histoire à rebondissements moderne et attrayante.

Graphiquement, Jim Maître possède un certain talent qui ne demande qu’à s’affirmer. Certes, il y a quelques imprécisions, surtout dans les personnages, mais on sent que les enseignements qu’il a su tirer des encrages et du travail sur les décors réalisés précédemment dans la série La compagnie des glaces est en train de porter ses fruits. Son atout réside essentiellement dans la modernité des plans qu’il propose. Ses décors spatiaux démontrent une recherche dans les détails que l’on souhaiterait retrouver dans chaque vignette.

Un premier tome engageant qui ouvre des perspectives surprenantes pour le prochain tome que l’on souhaiterait appréhender dans un peu moins de technicité et un peu plus de fluidité.

 

Par Phibes, le 29 avril 2011

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