Jorge ZENTNER

Scénariste / Dessinateur / Coloriste

Jorges Zentner est né en 1953 dans une petite ville d'Argentine, et a suivi des études en journalisme et psychologie, puis ensuite a travaillé pour la presse écrite et la radio. En 1977, contraint de fuir la dictature, il s'exile en Espagne, où il est accueilli en tant que réfugié politique, puis s'installe à Barcelone.
Il fait comme les grands auteurs qu'il admire, Pessoa, Hemmingway, Maupassant, il sait ce qu'il veut et sait qu'il écrira, mais sans savoir quoi écrire, alors pour gagner sa vie, il rédige des guides pratiques sur les vins, le bricolage, et sur la sécurité du travail, pour un éditeur Catalan.
A Barcelone, il fait la rencontre d'un de ses compatriotes, exilé comme lui, Carlos Sampayo. Celui-ci docteur ès scenarii, lui met le pied à l'étrier en lui faisant rencontrer des éditeurs, des auteurs et des dessinateurs, alors que Jorges ne s'imaginait même pas faire carrière dans la BD.
Sa rencontre avec Rubén Pellejero est déterminante. De leur association naîtront plusieurs albums édités en français par Magic-Strip, Casterman et Glénat dont "Les Mémoires de Monsieur Griffaton", "F.M. en Fréquence modulée" , "Les Aventures de Dieter Lumpen" , "Le Silence de Malka" (Alph-Art du meilleur album étranger au Festival d’Angoulême en 1997), Tabou (Prix du meilleur scénario au Salon de la BD de Barcelone en 2000)…

Il travaille également avec Lorenzo Mattoti et Carlos Nine à l'occasion du cinquième centenaire de la découverte de l'Amérique et parallèlement, J. Zentner écrit pour Tha, "Contes glacés" et pour L. Mattoti, "Le Voyage de Caboto". De 1999 à 2002, avec D. Sala, il publie la trilogie "Replay".
Il est aussi l’auteur de livres pour enfants, de romans et de recueils de nouvelles.

Zentner est un melting pot culturel à lui tout seul... D'origine russe mais exilé argentin en Espagne. Dans "Replay" ou "Nicolas Eymerich, inquisiteur", deux albums qu'il signe avec le français David Sala, les personnages sont tourmentés, reclus ou bien mystiques, pris dans une histoire dont ils ne connaissent ni la fin, ni la réalité. "La narration, c'est d'abord un lieu très étendu, dans lequel la réalité atteint son degré maximum de dilatation" dit-il, vaste programme dans lequel le côté fantastico-réaliste des enquêtes de Nicolas Eymerich prennent toute leur dimension. L'adaptation du roman d'un autre, en l'occurrence, Valerio Evangelisti est le dernier terrain d'expérimentation de ce scénariste touche-à-tout qui avoue écrire avant tout pour ses dessinateurs...
A suivre donc...

Publicité